Parcours migratoires des femmes migrantes venues d'Amérique latine et travaillant dans le secteur de la domesticité à Bruxelles. Malgré une marge de manoeuvre restreinte en termes de mobilité sociale, certaines configurations particulières permettent aux femmes de saisir les opportunités qui s'offrent à elles dans celle « nouvelle » forme de division transnationale du travail.
Les résultats d'une enquête de terrain ont permis de décrire les parcours professionnels de femmes immigrées et issues de l'immigration depuis une vingtaine d'années en France. Ces femmes ont souvent un emploi précaire et sous-déclaré et émigrent parfois seules. Leurs accès à une certaine autonomie constitue un vecteur essentiel de l'intégration de la population immigrée.
Ce dossier présente plusieurs recherches concernant la prise en compte des migrations dans le secteur du travail social en France. L'analyse des acteurs - leur formation, leur trajectoire professionnelle, leurs valeurs - montre une ethnicisation croissante des profils pouvant conduire à une déprofessionnalisation des carrières. En tant qu'usagers, les migrants ou les populations d'origine étrangère dénoncent des représentations stigmatisantes et des discriminations. L'intervention sociale semble de plus en plus tiraillée entre l'éthique et le droit (extrait de la quatrième de couverture).
Cette étude retrace les parcours professionnels des Tunisiens venus en France en regard du parcours des Français de Tunisie eux aussi rentrés en France, et montre le poids des origines sur leurs carrières et leurs adaptations aux crises.
L'enquête Trajectoires et Origines (TeO) vise à identifier l'impact des origines sur les conditions de vie et les trajectoires sociales, tout en prenant en considération les autres caractéristiques sociodémographiques que sont le milieu social, le quartier, l'âge, la génération, le sexe, le niveau d'études. TeO s'intéresse à toutes les personnes vivant en France métropolitaine, à leurs conditions de vie actuelles et à leurs parcours, avec un intérêt particulier aux immigrés, descendants d'immigrés, personnes originaires des DOM et leurs descendants..
Etude du parcours de deux grands sportifs issus de l'immigration italienne en France au cours de l'entre-deux-guerres : le cycliste Alfredo Binda et le boxeur Primo Carnera. Champions du monde l'un et l'autre dans leurs disciplines respectives, leur trajectoire et les discours qui les accompagnent présentent des analogies, mais aussi des singularités que l'auteur analyse ici. Au passage de l'ombre à la lumière, du statut de migrant à celui de sportif reconnu, s'ajoute la question de l'identité nationale telle qu'elle est perçue en France, mais aussi telle qu'elle est vécue par ces deux champions.
Sur la base d'une enquête réalisée par entretien en 2005 auprès de 31 personnes d'origine maghrébine (16 femmes, 15 hommes) faisant suite à une recherche réalisée en 1995 auprès de cadres d'origine algérienne, l'auteur cherche à comprendre comment sont vécus l'entrée dans la vie professionnelle, puis le déroulement de la carrière des cadres français d'origine maghrébine. Quatre profils se distinguent dans leur trajectoire professionnelle (parcours ascendant "à la force du poignet", parcours linéaire, parcours descendant, parcours chaotique finalement réussi), mais les carrières professionnelles linéaires et chaotiques rassemblent chacune plus du tiers de l'échantillon. Si les parcours linéaires démontrent qu'il n'y a pas de déterminisme, les parcours chaotiques témoignent de la discrimination qu'ils subissent dans le monde du travail.
L'examen de certaines données statistiques révèle à la fois une féminisation et une mobilité professionnelle des actifs immigrés. Si l'apparition d'un marché du travail propre aux femmes immigrées en raison de facteurs d'appel de l'économie remonte aux années 60, leur place dans l'emploi salarié est surtout devenue importante pendant les années 80 du fait d'un large développement de nouvelles activités dans le commerce et les services compte tenu d'une standardisation, d'une taylorisation et d'une extension du temps partiel dans ces activités. L'auteur analyse, d'une part, la trajectoire professionnelle des femmes immigrées (montée de l'activité féminine, différents secteurs d'activité qui les emploient, catégories socio-professionnelles), et, d'autre part, les différences d'insertion selon qu'elles viennent des pays du sud de l'Union européenne, des pays anciennement colonisés par la France, des DOM-TOM ou d'autres pays situés hors de l'UE. Les différentes formes de mobilités sont finalement étudiées.
Analyse de la trajectoire migratoire et professionnelle d'Antonio Devotto, un immigré italien arrivé en Argentine dans les années 1850 qui est devenu l'un des hommes d'affaires les plus riches de ce pays lors de la grande expansion économique de la Belle Epoque. L'auteur reconstruit le processus par lequel cet entrepreneur a diversifié ses activités économiques ainsi que ses stratégies d'association avec diverses sortes de partenaires, des stratégies qui se sont concrétisées par la formation d'un groupe économique, le "Groupe Devoto".
Etude consacrée à l'insertion socioprofessionnelle de jeunes issus de l'immigration maghrébine vivant dans la région lyonnaise. Ce travail étudie la relation de ces jeunes à leur quartier, leur parcours scolaire, la relation au travail de ceux qui ont un emploi, les modes de recours aux services sociaux et enfin les modes d'insertion dans la vie adulte.
Après avoir rappelé le contexte de l'organisation italienne essentiellement paysanne dans le Sud-Ouest, l'auteur étudie le glissement vers les métiers du bâtiment en raison de la pénurie de main-d'oeuvre d'après-guerre. Les impératifs de la reconstruction et le nouveau contexte politique, économique et social vont entraîner une restructuration de la formation professionnelle dont les jeunes ruraux (y compris les Italiens) vont profiter.
Parcours biographique et histoire d'une entreprise sous forme de témoignage/hommage du fils au père, émigré piémontais dans les années 20.
Histoire d'un chef d'entreprise d'origine italienne dont l'entreprise de travaux publics créée en 1924 est devenue en 30 ans la première société du bâtiment française.
Sollicités pour le travail de la terre dans les campagnes du Sud Ouest au lendemain de la guerre 14-18, les Italiens vont peu à peu investir les entreprises du bâtiment prouvant que l'assignation professionnelle reste toute théorique.
Analyse du parcours d'environ 120 personnes d'origine algérienne qui ont réussi socialement. Récit de la construction des trajectoires socio-professionnelles d'individus devenus cadres ou entrepreneurs alors que leurs pères sont ou ont été majoritairement ouvriers.